Comment se porte Dame Pepsy ?
Je suis venue me reposer une petite semaine chez mes seniors préférés. Même s'ils fonctionnent au ralenti, je ne me suis pas ennuyée avec eux.
Là mon "humaine de vacances" est en train de broder, une jambe allongée sur un pouf comme toujours. Je saute et m'installe confortablement contre elle pour lui montrer que je l'aime ; je reste ainsi pendant des heures à ronronner ou à dormir et je sais que cela lui fait du bien : je le sens...
J'ai entendu dire qu'elle a brodé 66 petits galopins et qu'elle en a encore 34 à faire. J'espère qu'elle me les montrera une fois terminés !
J'ai pu gambader partout, sauter sur la table quand ils ne s'en rendaient pas compte, suivre du regard le vol des pigeons... J'avais pris l'habitude de renverser la cruche (à peine remplie d'eau bien sûr) d'un "malencontreux" coup de patte, ceci bien évidemment lorsqu'ils avaient le dos tourné. Mais j'ai intérêt à disparaître lorsqu'ils s'en rendent compte parce qu'il faut alors changer la nappe sur la table, laver le sol, etc... Ils sont futés tout de même ces humains ! Du coup, ils coincent la cruche dans la cuisine de telle sorte qu'ils la voient et n'oublient pas de boire, mais pour que moi je ne puisse plus la renverser. Grrrrr... là ils m'ont eue.
Mais ce n'est pas tout !
La seule chose qui me manque chez eux c'est MA place sur MON "perchoir" hors d'atteinte par les humains sans échelle : la grande bibliothèque. J'adorais trouver refuge au-dessus de celle-ci et cela en trois bonds : un sur le meuble de la télé, puis un sur la télé, puis un grand pour atteindre ma place favorite. Mais je ne savais pas qu'une télé peut rendre l'âme... elle était pratique : il s'agissait d'une vieille comme on en fait plus :-) Et c'est là que se situe le problème : il faudrait que je ne fasse que deux bonds et c'est vraiment trop haut ...
C'est bien connu, la vengeance est un plat qui se mange froid... grrrrr ! Alors je prends un malin plaisir à me cacher dans les endroits les plus improbables ; car, oui, moi je sais comment ouvrir les placards ! J'y trouve de sympathiques petits recoins ... ils ont beau m'appeler, je laisse mariner les p'tits vieux ha ! ha ! ha ! Lorsqu'ils ont bien cherché partout, sans bruit (comme nous les chats savons si bien le faire), je m'assieds derrière eux, comme si de rien était, et lorsqu'ils se retournent, ils sont tout étonnés et, complètement gagas devant moi, ils me demandent : " mais où t'es-tu encore cachée, petite coquine ? Ah la la ..."
Regardez-moi, ne suis-je pas innocente ?
Puis mes humains "attitrés" m'ont recherchée. J'étais heureuse de me retrouver avec des jeunes : ils sont moins lents tout de même et chez eux je peux monter et descendre les escaliers :-)
Je me laisse aller...
Voilà, les lunettes sur la truffe, je vais pourvoir me pencher sur les livres que Nolwenn me prête. J'en ai beaucoup à rattraper !
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