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Les petites passions de Pahi
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30 avril 2016

Mon message du samedi soir (138)

 

203

 

Surmonter le malheur et le chagrin

 

Certaines épreuves nous paraissent insurmontables et certains chagrins inconsolables. S’imagine-t-on survivre à la perte d’un être cher ? Comment retrouver goût à la vie quand celui ou celle que l’on aime nous quitte ? Est-il possible de surmonter les ravages d’une passion ? Ou d’endurer la maladie ou la déchéance, la sienne ou celle d’un proche ?

 

Pour supporter le malheur, il faut l’avoir anticipé nous disent en substance les philosophes. C’est en effet dans le bonheur que se prépare le malheur, tout comme c’est en été que l’on fait provision pour l’hiver. Il faut donc se préparer au malheur, non pour l’attirer à soi mais pour l’envisager comme quelque chose de possible et avec lequel il faudra faire le cas échéant. C’est en jouissant du bonheur présent que l’on prend, si l’on peut dire, des forces pour affronter les épreuves. « Le malheur qui peut frapper un individu peut frapper n’importe qui », rappelle Sénèque. Manière de souligner que le malheur d’autrui est aussi un enseignement. En soutenant ou en aidant des proches dans la peine, c’est soi-même que l’on aide à préparer un éventuel coup du sort.

 

On sait bien que les malheurs nous grandissent, même si ce genre de phrase paraît incongru lorsqu’on est plongé dans le désarroi et la peine. Pourtant, il ne faut pas sous-estimer nos capacités à endurer les épreuves. « Il n’est pas d’arbre que le vent n’ait secoué », disent les Indiens.

 

Enfin, malgré le malheur, il faut garder confiance. Confiance dans la vie, confiance dans des lendemains qui chantent et dans le renouveau.

 

Catherine RAMBERT

 

202

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Commentaires
C
J'ai toujours souhaité que les malheurs que j'ai vécus me rendent forte et ouverte aux autres, empathique et soutenante . Ma crainte : devenir froide , blindée , triste ...<br /> <br /> Bises
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O
Bonjour, comment envisager le malheur quand la vie est comblée ? Comment penser à la pluie quand le soleil brille ? Certes, on essaie d'anticiper les périodes plus difficiles, on "prévois" bien des choses comme la fourmi de la fable, bien sûr mais je ne pense pas que l'on soit jamais réellement préparé au malheur ! D'ailleurs, peut-on seulement croire qu'il va un jour se produire, sur ses proches, sur soi, malgré certains signes avant-coureurs ? Il y a en soi comme un déni de ces signes, comme un refus des évidences, et comme une confiance en sa capacité de pouvoir le repousser toujours plus loin ...Il tombe un jour, pourtant, comme une pierre sur soi et assomme celle ou celui qui le reçoit. Il brise la vie en deux : un avant, un après ...<br /> <br /> "Evidemment" ... on essaie de rester debout, on avance par force, on sourit aux enfants, on rit parfois d'un trait d'humour, mais au fond de soi, la cicatrice est indélébile. Mais par respect pour cet "avant'" heureux et en son souvenir, on s'émerveille encore d'un coucher de soleil, d'un oiseau qui fait ployer la branche fleurie, d'une goutte de pluie qui hésite à quitter le feuillage sur lequel elle a ruisselé .... Certains appellent cela le "bonheur" de l'instant, mais c'est aussi cet instinct de survie qui permet de ne pas tomber. Il dépasse de loin, sa propre volonté, sa propre espérance ...<br /> <br /> Je vous souhaite le meilleur en ce début Mai qui laisse augurer un ensoleillement plus riche pour réchauffer votre coeur. Bien chaleureusement, oceandefleurs
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P
là, je ne sais pas... Les philisophes t'expliquent aussi que le bonheur se trouve dans le présent et qu'il faut vivre au jour le jour. Gros bisous Denise, bonne semaine
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J
C'est que la confiance est capitale, elle donne des ailes!<br /> <br /> Merci pour ce billet et bonne soirée en ce premier Mai!<br /> <br /> Gros, très gros bisou!
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A
Je viens d'en avoir quelques-uns à la file de malheurs ... non prévus et c'est vrai que çà fait très mal. La dépression m'a souvent frôlée.<br /> <br /> C'est mieux quand on peut prévoir, quand on s'y attend, on s'y prépare alors ... <br /> <br /> La vie a ses hauts et ses bas. Les bas, il faut les surmonter avec courage, se dire que le temps agit toujours en notre faveur, que des beaux jours arriveront encore ... <br /> <br /> Merci Pahi, je te souhaite beaucoup de bonheur à venir. <br /> <br /> Gros bisous
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B
Bonsoir Denise,<br /> <br /> Voilà un texte qui n'est pas simple à commenter.<br /> <br /> Autant je trouve aisé d'anticiper les malheurs qui peuvent nous toucher personnellement autant il est difficile d'envisager ces mêmes malheurs pour ceux qui nous sont proches et que l'on aime.<br /> <br /> Je ne suis pas effrayé par la maladie ou l'accident qui pourraient me toucher, je le mets sur le compte de la fatalité ou tout simplement du déroulement d'une vie ordinaire, mais pour ceux que j'aime je ne peux pas envisager à l'avance leur fin ou leur détresse physique ou morale.<br /> <br /> Et pourtant la sagesse voudrait que l'on regarde les choses en face et que l'on ne se voile pas les yeux. Mais il faut reconnaître que c'est très dur et qu'il faut avoir une sacrée force de caractère.<br /> <br /> Encore un écrit qui m'a fait réfléchir, c'est cela que j'aime dans tes articles.<br /> <br /> Je te souhaite une très bonne soirée, à bientôt,<br /> <br /> Bises, Claude
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