Mes dernières lectures et celle que je m'apprête à entamer (36)
Il n'y a pas si longtemps, j'ai réceptionné les deux derniers livres publiés par notre amie Suzanne-Cécile de Arriba. Leur lecture m'a procuré beaucoup de plaisir.
Je vous ai déjà beaucoup parlé de ces deux livres : "Les Trois Fleurs" et "La Dame des Arjevels" (le tome 2 des Enquêtes en Vivarais), en particulier avant la parution.
Mais aujourd'hui, je vous invite à vous rendre sur le blog de Suzanne-Cécile :
http://romansterroir.canalblog.com/
Vous ressentirez certainement, comme moi, sa douceur, sa gentillesse, sa simplicité qui lui permettent d'écrire avec autant de coeur et de réalisme.
Après ces deux livres, je me suis plongée dans celui-ci :
"1900. Dans le Nord, entre Etaples et Le Touquet, Angèle fait partie de la communauté des sautrières, ces moissonneuses de la mer qui, chaque jour, se réunissent pour pêcher la crevette. Personne ne sait rien d'elle et personne ne s'en soucie : elle n'est pas d'ici. Une seule chose étonne, son affection passionnelle pour Cathy, quatorze ans, fille de marin pleine de vie. Jusqu'à ce que déboule, dans cette existence seulement rythmée par les marées, Gabin, le petit-fils adolescent d'agriculteurs voisins, lui aussi fasciné par la jeune fille.
Désormais au centre de l'éternelle rivalité qui oppose paysans et pêcheurs, Cathy doit affronter un inavouable secret."
Il s'agit d'un beau roman de tradition marine. Un style magnifique et vivant comme la jeune Cathy.
Je vais vous dévoiler ma prochaine lecture, enfin ... j'en ai lu deux pages pour en prendre le pouls. Ce livre est particulier : les faits relatés dans ce roman se déroulent dans la ville d'une amie très chère.
"C'est l'histoire d'un quartier d'Amiens, Saint-Leu, à la marge et pittoresque à souhait, avec son marché sur l'eau, ses halles, sa vie communautaire. Et, au coeur de ce quartier, un café, le Sourire d'avril, où se donne rendez-vous chaque jour une clientèle populaire et bigarrée. La vie, en somme.
Rendez-vous au Sourire d'avril, c'est aussi le portrait d'une femme étonnante et charismatique, Louise, propriétaire du café, au coeur des confidences des uns et des autres, tissu d'intrigues, d'amours, d'amitiés...
Un roman attachant qui met en scène, avec une nostalgie tendre et vivace, trois décennies, des années 1950 à la fin des années 1970, d'un petit monde picard qui n'est plus."
Dès le premier paragraphe, j'étais dans le bain... jugez plutôt :
"Louise Bancquart, démarche vive et allure décidée, remonta d'un geste énergique le col de son manteau pour se protéger de l'air frais. Cette femme menue, dont le vent faisait rebiquer quelques mèches de cheveux courts et noirs, leva la tête vers un gigantesque immeuble en construction. Elle plaignit ces ouvriers, équilibristes aux gestes prudents et précis, exposés au froid et au vent, dont elle apercevait les silhouettes perchées, sans véritable protection, sur les échafaudages du gratte-ciel conçu par Auguste Perret. Il va y avoir un peu de New-York à Amiens ! pensa-t-elle, face à ce qui allait être le premier building édifié en Europe." ....
C'est bien grâce à mon amie Annick, très connue parmi les blogueuses et mamans-chats, si je peux d'emblée situer les faits décrits dans le roman. Avant d'entamer la lecture de ce livre, faites-vous plaisir en rendant visite à Annick ici :
http://annick-amiens.eklablog.com