Coucou les ami(e)s (26)
Je ne vous ai pas oubliés... simplement un besoin impératif de me "pauser" un peu. C'est avec plaisir que je vous retrouve et vous remercie de m'être restés fidèles.
Il me tient à coeur de vous dire combien j'apprécie vos passages sur mon blog ; même si vous ne laissez pas de message, je ne peux vous en vouloir ... je ne sais que trop bien à quel point le temps manque parfois, le coeur n'y est pas toujours, il s'agit parfois aussi d'une simple timidité.... et je comprends tout cela et ne vous en tient aucunement rigueur.
Aujourd'hui, je partage avec vous mes dernières lectures.
"Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de "Médecine de La Femme", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste ! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas -et je ne veux pas- perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre."
Mon seul commentaire : très instructif ...
"Pour oublier un chagrin d'amour en même temps que pour échapper à un climat familial destructeur, Patrick Oxtoby, jeune mécanicien, s'exile dans la solitude d'une petite ville côtière d'Irlande. Il prend pension chez Bridget, veuve quadragénaire qui entretient avec ses deux autres locataires du moment un inoffensif marivaudage auquel le taciturne jeune homme n'est, pour sa part, guère rompu.
Conscient qu'il joue sa deuxième chance, Patrick tente de se faire accepter : de Bridget, qui souffle le chaud et le froid ; de son nouveau patron, méfiant, qui le met à l'écart ; de Georgia, la serveuse, qui rejette ses avances. Autant d'échecs minuscules qui ont bientôt raison de sa bonne volonté.
Une petite soirée festive organisée par Bridget déclenche la catastrophe : heurté dans les sentiments inconscients qu'il éprouve pour cette femme, écoeuré par la vulgarité masculine et l'accablante veulerie féminine dont il est témoin ce soir-là, Oxtoby opère un tragique passage à l'acte. En prison l'attend à présent une nouvelle descente aux enfers.
Récit de l'échec infligé à un individu dans sa tentative désespérée pour changer de vie, C'est ainsi brosse le portrait d'une société sans pitié à l'égard d'individus que leurs affects meurtris privent de langage et, dès lors, de toute possibilité de rencontrer enfin l'Autre, faute de savoir créer un lien avec leurs semblables."
J'ai aussi poursuivi la lecture des livres dont Suzanne de Arriba est l'auteure.
"...La route montait toujours et la solitude en ces lieux n'était comparable à nulle autre. Rien. Pas âme qui vive. Pas même un chien errant, une volaille égarée et piaillante... L'envoyait-on au ciel ? Ou l'enfer était-il si haut perché ? Chaigue-sur-Montagne. Il s'était trompé, à coup sûr, aucun village, aucun hameau ne pouvait normalement s'édifier dans ce fouillis rocheux, ces pics, ces pentes roussies, ces déserts de cailloux. Mais soudain, François vit les maisons, groupées, comme nées du roc...
Jeune médecin épris d'idéal, François va vite déchanter. A moins de dix années du vingt-et-unième siècle, le voilà tombé en plein Moyen-Âge. Méfiance ou indifférence, sorcellerie et mystère, pauvreté et bientôt misère et désespoir, tisseront la trame de son quotidien. Sur le plateau, les vieilles rancunes se transmettent de génération en génération, comme les champs pentus et les sombres maisons de granit. François se trouvera mêlé aux anciennes querelles. Une femme le voudra, il rêvera d'une autre. Un enfant en haillons sera sa raison d'espérer. Vivre, tenir un jour, et un jour encore, jusqu'au moment où peut-être, il sera accepté ..."
"Marie et Jean Peyroux, jumeaux d'une trentaine d'années, gèrent un zoo. Hauteloup a été créé par leur père, Maurice, qui vient de mourir. La succession s'avère difficile. Surtout lorsque votre réussite semble gêner quelqu'un... Anne, la femme de Jean, est malheureuse : il se détourne d'elle, subjugué par Olga, son assistante. Alfred Cogolin, nouveau venu dans la région, est un jeune homme romantique mais qui garde les pieds sur terre. Il est très impressionné par Marie, qui exerce au zoo son activité de vétérinaire. Une émouvante complicité unit les jumeaux à un couple de loups, Roma et Remus. Le zoo subit plusieurs sabotages, et Jean se querelle avec Joachim, le mari de Lise, leur amie d'enfance. Quelques jours plus tard, le jeune directeur du zoo est agressé ; Joachim disparaît. "Les loups sont parmi nous !", clame Zézé, l'innocent, le protégé de Marie. Mais de quels loups veut-il parler ?"
"Au siècle dernier, Constance Froidefeuille s'est enfuie avec son amoureux pour fuir la misère et la dureté de son père. Sa soeur Désirée est restée à la ferme. Jules Froidefeuille veut la marier à un métayer de ses amis, Léon Martin, qui a trente-sept ans. Pour gagner son indépendance, elle accepte de devenir sa femme. Trois ans plus tard, en pleine forêt, elle accouche seule de son bébé. Elle est aidée par un jeune compagnon du devoir, Lucas, qui revient au pays après un tour de France, afin de retrouver son frère de lait, Michel, fils d'un notable.
Ce récit bouleversant retrace la vie difficile et le destin étonnant de deux femmes et d'un jeune garçon : Constance et Désirée Froidefeuille et Dieudonné, le fils qu'elle a confié à sa soeur et qui considère celle-ci comme sa véritable mère."
"Dans "L'Enfant du Rhône", Suzanne de Arriba nous attire dans son pays qu'elle connaît bien, pour nous faire découvrir des êtres de chair et de sang, vivant pour la plupart sur une terre bien souvent ingrate, rebelle.
Puis, intentionnellement, l'auteur nous fait pénétrer dans l'intimité de l'une de ces familles perdues sur les Hauts Plateaux : les Planchet. La mère, usée par le temps, trop avare au gré des siens, de son fils en particulier qui, à force d'être brimé, risque bien d'abandonner le clan pour rejoindre une gourgandine lui promettant monts et merveilles. Jules, le père, n'a plus rien à dire, sinon attendre sa pitance, immobilisé depuis la nuit des temps au fond d'une chaise roulante. Et puis, il y a Yvonne, Yvonne encore, Yvonne surtout qui a épousé un des frères Marrion, habitant sur les bords du Rhône. Elle ne s'est jamais remise d'un veuvage prématuré. Elle aurait sûrement craqué à l'époque de son drame si Pascalou n'était pas venu au monde pour lui réchauffer le coeur. Pascalou, le portrait de son père défunt, un garçon attachant, l'enfant du Rhône, que vous découvrirez en même temps que tous les personnages de ce roman."
Petites précisions :
1. Les textes sont une copie des quatrièmes de couverture de chaque livre.
2. Pour celles et ceux que cela intéresse, je suis vendeur sur Price Minister et vous pouvez me trouver sous le pseudo "Meuele" (merci à vous ;-) ...)