Un petit plongeon dans mes lectures (12)
Je suis très contente car, depuis quelques mois, j'ai repris un rythme de lecture assez soutenu ; cela me fait du bien et m'apporte aussi beaucoup de satisfaction.
J'attends de la lecture un peu d'évasion, un peu de vocabulaire nouveau, une histoire dont les faits sont réalistes, bref, une gymnastique de l'esprit bien agréable, bref, comme dirait l'un de mes cousins, de la masturbation intellectuelle.
Les trois livres dont je vais vous parler ont été écrits par notre chère
Suzanne-Cécile de Arriba
http://romansterroir.canalblog.com/
Tout d'abord, "l'Hôtel des Noyeraies" : j'ai beaucoup aimé ce livre, mais ne vais pas m'étendre plus : je vous suggère tout simplement de vous rendre sur le blog de mon amie Bernadette
http://binchy.canalblog.com/archives/2011/08/01/index.html
qui l'a lu peu de temps avant moi. Cela me permet de faire d'une pierre deux coups, même trois, en vous donnant leur URL... lolol
Ensuite, je me suis régalée avec la lecture du premier tome de "Rhodanie - Ce pays d'où je viens...". La forme du livre m'a surprise tout d'abord, car inhabituelle pour moi ; quoi qu'il en soit, j'ai vivement apprécié ce premier volume d'une trilogie.
Suzanne de Arriba parle de son enfance et présente quinze nouvelles et récits, fleurant bon le terroir, histoires d'hier et d'aujourd'hui. Toutes se déroulent dans la région Rhône-Alpes et, comme le dit l'éditeur, comblent les gourmands de lecture, comme les gourmets, amateurs de la phrase bien ciselée et des mots puissamment évocateurs... Je ne vous en dis pas plus, j'aimerais que vous le découvriez par vous-mêmes.
Du troisième livre dont je veux vous parler aujourd'hui, "Les feux du solstice", l'éditeur nous dit :
"Que s'est-il passé cette nuit de printemps dans les îles du Rhône condamnées à disparaître sous les coups de boutoir des engins ?
Julie a trouvé la mort d'une façon suspecte.
Entre la magie blanche et la magie noire, la frontière est mince. Une femme s'est mise au service des forces obscures. Une autre, sans le savoir, droite et vibrante de foi, se sert de la loi universelle du pouvoir positif de l'esprit.
Alice est un être fragile. Ses cousines la jalousent, sa belle-mère la hait, son compagnon, ambitieux et prêt à tout pour réaliser ses projets, ne la supporte plus. Alice pourtant n'est que bonté, douceur, tendresse. Alice trop sensible laisse les autres dévorer son magnétisme, et s'offre, vulnérable, aux plus mauvaises suggestions. Alice n'est pas seule. Son beau-père, le retraité des fonderies, l'aime bien, et surtout elle a l'amitié de Justin, et la protection de sa mère, en qui se condense la mémoire des celtes.
Autour d'Alice cependant un piège resserre ses mâchoires. Un piège d'ombre qui a déjà fait une victime, et une autre encore. Dans un monde en totale mutation, des caractères se dévoilent, des situations explosent et prennent fin. Tout se dénouera la nuit du solstice, la nuit de la Saint-Jean d'été où la lumière repousse les ténèbres. Et l'amour, la foi d'une mère pourront peut-être aider Alice à échapper au piège.
Un thriller sans policiers et sans juges, où l'arme du crime défie l'entendement. Un roman qui exalte une région, celle du Rhône et de sa vallée. Un texte fort, profondément humain, passionnant, écrit dans une langue originale et personnelle."